Recoules en Fête - Fèsta a Recoules Prévinquières - Fiesta a Recoules - Fête made in Aveyron
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Episode Corbier Vs Greg "Bonne Guerre" 
 
"Newsletter Le Crobinou site internet www.francoiscorbier.com août 2006. Corbier nous conte l'épisode fête de Recoules 2006 
 
Recoules Prévinquières  
 
Je reçois un mail d'un type de Recoules Prévinquières qui me demande de venir chanter chez lui pour la fête votive.  
 
Bien sûr, la première chose que je fais c'est d'aller chercher sur une carte où ça peut bien se dissimuler un village avec un nom pareil. Après plusieurs heures de recherches avec une loupe, un pendule, une boussole et un compas, je finis par déterminer que c'est à deux pas du viaduc de Millau. Super. Là-bas il y a du roquefort. J'adore. Je signe le contrat.  
 
J'avais été ferme sur ce que j'attendais des organisateurs de la fiesta dans le village et sur ce qu'ils étaient en droit d'attendre de moi. "Attention", j'avais dit, "je ne fais pas bal, je ne fais pas l'animation, je ne chante pas le répertoire des chansons d'enfants." On m'avait annoncé que ça se passerait dans la salle des fêtes. J'avais réclamé la fermeture du bar pendant ma prestation et qu'on dispose des sièges devant la scène… On m'avait répondu qu'il n'était pas possible de mettre des sièges parce que tout de suite après ma prestation le bal se mettrait en branle, et qu'il serait impossible de fermer le bar car : " de la recette dépendrait la suite des festivités à venir". Comme je ne suis pas un chien, j'avais donné mon aval et les organisateurs m'avaient en échange garanti que le public présent serait là pour écouter, pas pour boire ni danser tandis que je chanterai mes chansons d'aujourd'hui ; pas celles pour les petits.  
 
J'ai donc pris ma voiture et roule bouboule, je suis arrivé à Recoules Prévinquière après dix heures de route sous le cagnard.  
 
La scène de la salle des fêtes était déjà sous l'emprise d'une disco mobile et il ne me restait qu'une bande d'un mètre pour poser mes guitares et me mouvoir. C'est peu. Bon, c'est vrai que je ne gesticule pas autant que Mike Jagger mais enfin, je bouge un peu quand même… Les éclairages n'avaient pas été prévus… Mais après tout, je ne suis pas Johnny et tandis que je chante, il n'y a pas de danseuses du ventre sautillant autour de moi. Quelques projos habilement disposés feraient l'affaire. Le bar était à sa place… déjà ouvert.  
 
L'accueil étant excellent, on m'avait, dès mon arrivée, guidé vers ma chambre où j'avais pris une douche, on m'avait offert à boire, on s'était inquiété de mon état de fatigue, bref, quand on me proposa de signer quelques autographes, je m'empressais de le faire n'ayant aucune raison de bouder dans mon coin, d'autant qu'il doit certainement exister dans le monde des choses pires qu'une disco mobile dans une salle des fêtes…  
 
Comme je m'inquiétais d'un écran géant disposé à l'extérieur de la salle des fêtes, on m'expliqua que la France jouait sa demi-finale contre le Brésil et que le match allait être retransmis sur l'écran… Ah… Ben ça, je n'avais pas prévu… Difficile de lutter contre tout un peuple uni derrière les Bleus…  
 
Ma prestation était prévue à l'issue du match… vers 23 heures 30… Joie !  
 
En fait, je n'étais toujours pas très inquiet, car je me disais : "Voyons mon petit Corbinou, tu sais bien que si on te demande de venir, c'est parce que les gens t'aiment bien et puis, c'est la fête du village, et il n'y a ici qu'à peine 400 habitants. Les plus jeunes viendront pour regarder le match ici, mais les plus anciens resteront devant leurs télés. Tiens, si tu as le quart de la population du village pour ta prestation, tu pourras t'estimer content. Quand on t'annoncera, pour peu que la France ait perdu, il ne te restera pas grand monde pour t'écouter… Les gens seront fatigués… Si ça se trouve, il n'y aura personne … Allez mon gars redresse-toi !  
 
À vingt-et-une heures, la place était noire de monde ! Tous les villageois des alentours s'étaient donné rendez-vous devant l'écran géant… Je n'ai pas compté, mais on m'aurait dit qu'il y avait un millier de gus sur la place que je n'en aurais pas été surpris. La buvette ne désemplissait pas. Les chants cocardiers succédaient aux chansons de cul, l'ambiance était chauffée à blanc… "ALLEZ LES BLEUS ! ALLEZ LES BLEUS !"  
 
Il ne me restait qu'à espérer que le calme revienne avec une France défaite pour que chacun, déçu et calme tout à coup retourne vite à ses pénates : Hélas la France a gagné !...  
Recoules Prévinquières suite et fin  
 
Je suis entré sur scène à l'heure prévue. Au bar, la meute m'a fait un triomphe en hurlant sur l'air des lampions mon nom pendant cinq minutes… Impossible de dire un mot. "Corbier, Corbier, Corbier, Corbier…" Bonjour ! Que j'dis. "Corbier, Corbier, Corbier, Corbier" qu'ils font !!! J'ai la trouille au ventre comme jamais. Autour de la salle des fêtes, il y a des bancs et des vieillards sont assis là. Souriants. Calmes. Bienveillants. Moi, je ne le sais pas. Je ne vois personne. On me racontera. Des gamins courent d'un bout à l'autre de la salle. Devant moi, accoudés aux barrières qui protègent la scène de la foule alcoolisée, une trentaine, cinquante jeunes peut-être sont venus pour écouter mes chansonnettes. Le bruit est infernal. Je ne sais pas si on me voit sur l'embryon de scène… Le type de la disco mobile réalisant qu'il n'y a rien d'autre à faire que m'envoyer à l'abattoir, me fait signe d'enchaîner. Il monte le son, j'attrape ma guitare et j'entame dans le bordel le plus total mon spectacle.  
 
J'ai un contrat pour une heure. Il faut que je tienne le coup. Ne pas m'occuper des beuglements ni des gosses qui cavalent. Je dois faire comme si je n'entendais pas les chansons de cul du bar, ni les types qui braillent mon nom. Je chante. Droit comme un i. Vingt minutes de faites. Une demi-heure. Je n'ai toujours pas pu leur parler, leur dire bonjour, les remercier de cette invitation. Le foin est toujours aussi sévère. Je chante. Je chante.  
Je chante le Sida pour des mômes qui jouent à chat perché sur une sorte de table posée au milieu de la salle. Je chante. Je chante. Et je ne regarde personne. Je fixe le mur d'en face. Je ne sais pas si les gens m'applaudissent. Je ne sais pas s'ils s'amusent et chantent avec moi comme ils le font d'habitude. Je fais comme si. Je ne sais pas si les jeunes qui s'étaient pendus aux barrières sont encore là. Je chante. Je chante. Je ne pense à rien d'autre qu'à mon chèque !!! La sono donne à fond, mais je n'entends pas ma guitare… Je baigne dans une lumière bleue et rouge et je serais bien étonné qu'on me devine… Je chante. Je chante. Je chante. Quarante-cinq minutes de faites. Encore un quart d'heure. Encore dix minutes. Cinq ! J'ai fini. J'ai fait mon heure. Ouf ! Je suis liquéfié. Je dis au revoir. J'entends quelques voix s'élever dans le tumulte : "Une autre. Une autre." Je fais celui qui n'a rien entendu. Je reviens saluer quand même. Je suis épuisé. Cassé. Vermoulu. J'ai envie de pleurer. Je me précipite dans la loge qu'on a mise à ma disposition. Là sont entreposées les chaises qu'on n'a pas voulu installer pour moi. Un type s'engouffre. Il me demande un autographe. Je lui réponds que je vais d'abord me changer. Je dégouline. Il insiste. Il veut son autographe. Il a dû faire un pari avec ses copains. Je lui dis que je voudrais d'abord me reposer quelques instants. Il veut son autographe. Alors je lui dis plus fermement que je voudrais d'abord me changer. "Un autographe" ! Je lui dis montant le ton, que je vais me foutre à poil ! "Un autographe !" JE VAIS ME FOUTRE à POIL ! MERDE ! J'ai hurlé ça à trente centimètres de son nez. Il me dit : " Alors vous ne voulez pas me donner un autographe ?" "NON !!! MERDE !!!" Je le vois se décomposer. Il avait dû parier gros avec ses potes du bar. Il est déçu. Je me dis qu'il va comprendre que je désire respirer un coup et qu'on se verra ensuite. Il ne reviendra pas…  
 
Je me change. J'ai mal aux reins. Je suis aphone. Je sors de la loge. Je signe quelques papiers que me tendent des enfants. Une grand-mère veut ma signature pour son petit-fils qui habite à Paris et qui n'a pas pu venir. Je signe. Je transpire comme un bœuf à l'abattoir. J'ai l'impression d'être hagard… vidé, perdu, perclus. Pire : vieux !  
 
Il est une heure du matin.  
 
Dehors, il fait doux. Chaud même. On m'offre une bière. Je retrouve le type qui m'a fait venir. Il est content. Il me présente à sa maman. Je serre quelques paluches. On me félicite. Je souris. Je fais des bises. Tout le monde a l'air ravi. Personne ne me demande ce que je pense de la soirée… On ne me parle pas de mes chansons... D'ailleurs comment le pourrait-on, personne ou presque n'a dû écouter. Maintenant, la disco mobile crache ses décibels. Le bar qui n'a pas désempli de la soirée explose. Seul le mur de la salle des fêtes sépare les deux côtés du bar… Une face à l'intérieur, une à l'extérieur… Il me semble qu'on aurait pu fermer la face interne tandis que je faisais l'andouille… L'odeur de la bière couvre celle des plantes qui cernent la place. Un type me tape sur l'épaule et me dit : "La France a gagné, c'est super hein ?" J'acquiesce. "Oui, oui, c'est super." Une jolie demoiselle vient me voir et me dit qu'elle avait parié que le Brésil allait gagner et qu'elle doit comme punition me faire une bise sur la joue… Je lui réponds avec de la cendre sur la langue que je ne suis pas l'objet d'un pari. Elle s'en va. Pour elle c'est rédhibitoire, je suis un con et je le serai jusqu'à la fin de son existence. J'ai envie de vomir. Deux types qui me semblent aimables voudraient me parler. Je suis incapable de le faire. Je suis fatigué de parler et de dire des banalités en souriant. Je suis triste. Je m'esbigne poliment. Discrètement. Ne pas faire de vagues. Ne pas me faire remarquer. Singeant César Jules, je pense : Je suis venu, on m'a pas vu, j'ai disparu… Je remballe mes guitares. Je remonte dans ma bagnole. Je me coule et recoule sous la douche puis dans mon lit. Demain on m'attend à l'Île de Ré ! à 500 bornes de là. Rideau.  
 
 
 
 
 
Réponse de Greg 
 
Bonjour François, 
Je suis Greg le « Type » comme tu dis, qui voulais que tu viennes chanter à Recoules Prévinquières. Organisateur m’aurait semblé plus opportun, ce mot n’aurait été qu’un détail si il n’avez pas été suivi de tes palabres moqueuses.  
A la lecture de ta newsletter je me suis senti controversé par tes propos vis-à-vis de la fête à Recoules-prévinquières. Et c’est pour cela que je tenais à te répondre ces quelques phrases. 
A t’entendre dire, tu as vécu le pire cauchemar de ta vie dans un « endroit de la France » qui seulement pour le localiser, demande d’être à la fois mathématicien et navigateur : muni d’une boussole, il faut calculer les trajectoires et trouver le point de convergence des latitudes et longitudes afin de trouver Recoules-Prévinquières.  
Tu aurais pu presque rajouter que tu est venu avec un mulet, et qu’il fallait encore traverser l’Olip à la nage en arrivant pour rejoindre ce pâté de maison appelé Recoules-Prévinquières 
Je trouve que le raccourci est pour toi un peu simple, maintenant tu sais il existe internet et des outils comme viamichelin par exemple. Vivons avec son temps mon cher François, adieu mulet (Rendons à l’arroseur son tuyau). 
(Pour les initiés Recoules n’est qu’a 5 min de l’autoroute des vacances).  
C’est dommage que tu l’ai pris de la sorte, en exagérant quelque peu ton discours, tirant la couverture sur toi comme une pauvre victime de musicien qui n’a pas été compris. Certes, tu me diras que tu n’as pas dis que des méchancetés. L’accueil, seulement 6 lignes de ton discours a été selon tes dires excellent.  
 
Choquée par ton discours, il n’en reste pas moins que certains ont apprécié ta prestation, d’autre ta simple présence et qu’après un match digne d’une finale de coupe du monde dans une salle des fêtes, c’était certain, et je t’avais prévenu, qu'a ce moment là de la soirée ; tu entrais dans un stade et non dans une salle de spectacle. 
En attendant, personnellement, je ne suis pas déçu du déroulement global de la soirée, même si cela aurait pu être totalement différent, si il n’y avait eu ni match, ni coupe du monde, le public n’aurait certainement pas été le même.  
 
Tu sais mon cher François à force de tirer la couverture sur soi, on fini par s’étouffer dans ses draps 
 
A bientôt  
 
Greg le Type de Recoules-Prévinquières 
 
 
 
Réponse de Francois Corbier 
 
 
Salut Greg. 
 
Si tu veux, je change "le type" par ton prénom, comme ça on saura que Greg l'organisateur, à eu la gentillesse de refuser des sièges pour  
un spectacle de chansons et qu'il n'a pas voulu fermer le bar de peur  
de ne pas faire assez de fric. 
C'est toi qui voit. 
 
Je te rappelle que le Petit Corbinou c'est MON journal et que bien  
évidemment j'y raconte la façon dont JE ressens les choses. Si je me  
mets à faire parler le spectateur heureux, l'organisateur du  
spectacle content de sa performance, ou le mec bourré, ce ne sera pas  
de moi qu'il s'agira dans ces conditions, mais de quelqu'un que  
personne ne connaît et dont MES lecteurs se battent joyeusement les  
bajoues. 
 
Le Petit Corbinou sert à tenter de distraire le lecteur en l'invitant  
à se moquer de MES bévues et mes misères en jouant sur la note  
grinçante. Rien de plus. 
 
J'ai été très bien accueilli à Recoules Prévinquières je l'ai dit, je  
le redis : je le confirme une nouvelle fois. 
Mais comme le dit l'adage journalistique : On ne parle pas des trains  
qui arrivent à l'heure. 
J'aurais pu décrire la qualité du bois de la buvette, la douceur de  
la bière après la route, donner le menu du repas, exalter le mobil-  
home qui m'a servi de gîte pour la nuit, conter par le détail le  
sourire des personnes qui me croisaient. 
J'aurai pu. 
Au lieu de six lignes, ça en aurait fait trois de plus dans le  
Corbinou, mais ça n'aurait pas beaucoup fait avancer le schmilblic  
qui était ce que J'ai MOI, CORBIER, ressenti sur scène tandis que JE  
faisais mon travail. 
 
Je me dois de reconnaître que je suis arrivé directement à Recoules  
Prévinquières, sans me perdre... 
Je te l'ai d'ailleurs signalé dès le moteur coupé tandis que de  
concert nous vidions un verre à la buvette. 
Mais enfin, sans chercher à offenser qui que ce soit, qui, hors les  
vieux du département concerné, sait où se trouve Recoules  
Prévinquières ?... Je crains que la question une fois posée, la  
réponse ne se fasse quelque peu attendre. 
 
Le monde connait Bordeaux, Rennes, Toulouse, Lille, ou Calais et je  
n'en finirai pas de citer des noms des villes connus comme celui de  
villages que la postérité à adopté suite au passage du Tour de  
France... grâce à une église, une sculpture, un lac, une montagne, la  
présence d'un inventeur, le martyre d'une sainte, l'oeuvre d'un  
poète, d'un philosophe, d'un peintre par hasard né là... Il se trouve  
que Recoules Prévinquières, le ciel me le pardonne, avant de m'y  
rendre m'était parfaitement inconnue... bien qu'elle fusse à la  
sortie d'une autoroute ! ... 
Tu voudras bien admettre aussi, que dans les villes précitées il y a  
aussi, parfois, des quartiers ignorés de tous... Dès lors dire qu'on  
risque de se perdre en s'y rendant n'a rien de bien méchant et  
surtout rien d'insultant. 
 
Faut-il s'interdire de rire, ou vouloir le faire, en disant que pour  
se rendre chez toi il fallait une boussole ? 
Faut-il te renvoyer à Brassens et à ses "Imbéciles heureux qui sont  
nés quelque part." 
Il n'y a aucune honte à vivre dans un village inconnu et perdu, mais  
il n'y a pas non plus à en tirer la moindre gloriole, surtout pas à  
s'en vanter s'il est à côté d'une autoroute... 
 
J'ai été bien reçu à Recoules Prévinquières, j'y ai rencontré des  
personnes aimables, j'y ai bien mangé et bien dormi. 
Pour autant ça n'ôte pas le fait que j'y ai travaillé dans des  
conditions lamentables, sur une sono faite pour danser pas pour  
chanter. Avec des éclairages inadaptés, sur un espace réduit à sa  
plus simple expression devant un public debout, essentiellement  
composé de personnes saoules, devant des enfant sautants, dansants et  
braillants. 
Il se pourrait que ce soit pour toi les meilleurs conditions du  
monde, mais pour chanter des chansons sur le Sida, le 
naufrage de l'Erika, la fin de vie des vieux, et tenter de faire  
passer un peu de sentiments et d'humour, permets que j'en doute. 
 
Je ne conteste pas que ce n'est pas de ta faute si la France à joué  
au Football ce soir là, mais je m'étonne que tu ne veuilles pas  
reconnaître qu'il y ait eu quelques erreurs commises en aval de ce  
match. 
Fermer le bar du côté de la salle n'aurait pas ruiné le Comité des  
Fêtes et aurait poussé les soiffards dehors. 
Installer les gens dans des sièges aurait permis à chacun d'être plus  
attentif. 
Me laisser un peu de place sur scène n'eût pas été du luxe... 
 
Bref, je ne t'en veux de rien, et je te tire mon chapeau pour tout le  
travail qu'organiser une fête représente, mais de grâce ne viens pas  
me chercher une mauvaise querelle là où il n'y a que tentative de  
rire un peu de nos misères communes. 
 
Encore une petite chose : 
"Le type qui m'a fait venir", ce n'est pas une grossièreté, mais une  
façon de te protéger. 
Dire "l'Organisateur", c'est te désigner au sein du Comité des Fêtes  
aux rieurs, aux "moqueux d'geins" comme on dit dans le grand nord  
Calaisien. 
Ce n'était pas mon but. Dire "le type" m'a semblé mieux approprié,  
plus impersonnel. 
Désolé de t'avoir peiné avec ça. 
Je le regrette. 
Je te présente mes excuses. 
 
Si tu le désires, ta réponse et la mienne seront dans le prochain  
Petit Corbinou. 
 
En toute sympathie 
CorBialement 
CorBier le chanteur épatant... 
 
 
 
 
 
Réponse de Greg 
 
François, je ne viens pas te chercher querelle mais je suis plus heureux de ta réponse via ce mail que de tes dires sur ta news. Conter ta façon de découvrir Recoules à la boussole ou l’épilogue sur le mot type n’a été pour moi qu’un détail pour argumenter mon mécontentement en lisant ta news du fait de ton exagération sur les points négatifs. Tu sais, moi aussi j’ai de l’humour et mon mail n’a fait que réveiller en toi une part de ta personnalité et quel que peut te vexer.  
Une autoroute à 5 minutes ça change tout. (C’était de l’humour décalé, complètement hors sujet)  
 
Quelques explications : 
Tout d’abord nous avons appris le mardi 27 Juin par Raymond Domenech qu’il y aurait France Brésil le samedi 1er juillet à Recoules Prévinquières. Manque de bol ou chance, nous avions prévu au pire en te programmant après 23H30, afin de pouvoir tout faire. 
Concernant l’épisode du concert, je suis conscient et je n’ai ô combien, jamais dit que tu étais dans des conditions digne d’un spectacle. C’est peut être pour ça que personne ne t’as demandé comment tu avais trouvé la soirée. Conscient de la chose on te savait déçu des conditions du spectacle. Ensuite nous devions faire payer l’entrée, bloquer la porte du bar afin que tu puisses travailler dans de meilleures conditions. Manque de pot, on m’a dit : « tu sais Greg si tu fais payer l’entrée, t’auras personne ; la France viens de gagner, les gens on envie de faire la fête et ne souhaite pas s’enfermer à l’intérieur ». Résultat, le vieux Greg renonce à faire payer et ouvre les portes. Les supporters s’engouffrent et nous voilà au stade vélodrome. 
Pour le Bar, les assoiffés étaient en parti à 99% dehors, de quoi il est vrai pouvoir fermer celui de l’intérieur (A noter pour les années à venir)  
Ensuite la scène : Elle est à la base très petite et vouloir concilier la disco et toi n’a vraiment pas été une chose aisée. De ce fait ton espace réduit à sa plus simple expression n’avait vraiment pas de quoi te flatter. J’en suis désolé. 
Pas de chaises certes, mais crois tu que les holiggans ne se les seraient  pas jeté entre eux pour respecter la tradition des stades. 
Je comprends qu’il n’y ai pas grand-chose qui se passe à Recoules Prévinquières et je n’en tire aucune gloriole, à part que ce samedi 1er juillet, 2 grands esprits se sont rencontrés. hihi  
 
Après tout, je n’étais pas si vexé que ça, mais quand l’eau boue, il faut savoir baisser le feu. Allez tape en 5, et à une prochaine.  
 
Le Gars de Recoules, le type, tu vois qui c’est non. 
 
L’art de savoir mêler le lard et le cochon n’est pas une chose aisée sauf pour un bon cuisinier.  
 
 
 
 
 
Réponse de Corbier 
 
Salut Greg. 
Je suis content que cette aventure se termine comme ça. Il n'y a pas  
de lézard. 
J'en rajoute toujours une pelletée en rédigeant le Petit Corbinou,  
mais bon... il faut bien raconter quelque chose et puis si j'avais  
été réellement en colère, tu sais, je te l'aurais dit les yeux dans  
les yeux, je ne me serai pas servi du Pt Cor pour règler mes comptes.  
Le Corbinou c'est un truc en plus pour les fans... Pour les faire  
rire, les faire pleurer aussi parfois et les énerver un peu aussi...  
Justement l'aventure de Recoules pouvait entrer dans ce dessin. J'ai  
en effet chargé un peu la mule. En revanche, je regrette de n'avoir  
pas su deviner que tu n'étais pas toi non plus fâché et de m'être  
laissé prendre à ton second degré... Preuve que sous mes grands  
airs... se dissimule parfois un niais. 
Moi aussi mon grand je t'en sers cinq. Je te remercie encore de  
m'avoir invité à cette fête qui aura été ce qu'elle pouvait être dans  
les conditions que tu rappelles si bien. 
J'espère que ton poignet se remet et que nous aurons bientôt  
l'occasion de lever le coude ensemble. 
A tout bientôt. 
Corbier. 
P.S Je vais signaler les photos à mon fils puisque c'est lui qui  
s'occupe du site. Merci encore. 

 
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